Thabarwa Center

Nous arrivons à Yangon après quelques heures de bus, c’est à dire, au niveau de l’aéroport, qui se situe à 30 min du centre…

Fatigués et voyant l’heure avancer nous prenons un taxi jusqu’à notre centre de bénévolat où on devait arriver avant 17h.

Arrivé au Thabarwa center, un colombien nous fait découvrir l’immeuble où tous les volontaires dorment et nous montre notre lit. Enfin celui d’Agathe car chez les messieurs trop de monde présent, alors Cyril dormira à même le sol.

Nous mettons tous sous cadenas, déjà recommandés au moins 5 fois par différentes personnes puis partons à la visite guidée avec John.

Le but était de passer 10 jours à faire du bénévolat. (5h00 par jour, en échange de 2 repas par jour et d’un logement.)

Il nous montre ainsi les différents bâtiments et à quoi ils servent. Nous finissons par la découverte de « l’hôpital », c’était le coup de grâce pour Agathe, la misère à l’état pur : des lits d’hôpital côte à côte où les birmans attendent de se remettre de leurs maladies ou fractures. Le sol noir de saleté, clope au bec, chien et chat errant avec des blessures… Loin de l’image de l’hôpital, mais ces personnes sont déjà très contentes d’avoir un toit et à manger gratuitement mais aussi quelques personnes pour s’occuper d’eux.

Réconfort avec le dîner, préparé par des volontaires qui était délicieux, merci à eux. Ensuite, nous faisons la réunion avec les volontaires pour savoir quelle tâche nous ferons le lendemain.

On découvre qu’aucun projet de construction est en cours, grosse déception pour Cyril. En réalité la plus part des missions sont de l’aide à la personne. On se porte volontaire pour l’aumône (la quête avec les moines). Cette mission permet de récolter de la nourriture pour environ 400 personnes.

Le soir, nous partons pour 45 minutes de médiation avec un volontaire comme animateur. Les volontaires partent faire un foot nous restons un peu à l’ écart. Nous décompressons de cette journée de transport et de découverte de la pauvreté et misère. Le sommeil nous appelle, nous partons ensuite dormir. Cyril par terre dans la saleté sans moustiquaire et Agathe dans son dortoir avec 2 autres filles.

Nuit assez compliqué, oui j’avoue (Cyril) avec 3g (blague) c’est quand même plus facile de dormir par terre mais bon chaleur présente, j’arrive enfin à m’endormir. Je me suis réveillé maintes fois à cause des bestioles qui me tournaient autour et des chiens hurlant la mort toute la nuit. Toute la nuit j’ai regardé un peu le lit d’à côté de moi pour rencontrer mon voisin, au petit matin toujours personne. Oui un mec à réservé son lit avec ses affaires mais est parti du camp pour quelques jours…

On peut observer un autre squatteur dans un lit tout le temps de notre séjour sans pour autant aider aux tâches journalières…

Bref, avec Agathe la décision est prise ce n’est pas ici que nous passerons nos 10 jours de volontariat. Nous partirons après l’aumône.

Nous partons le matin dans 2 camions séparé (Femme/Homme) pour l’aumône avec les moines. Nous sommes 4 volontaires avec une dizaine de moines et 4 orphelins.

Les 4 orphelins mènent la danse, un premier au mégaphone pour avertir le voisinage, suit les fillettes qui gèrent tout pour nous dire dans quels seaux récolter les plats cuisinés. Cyril portera le poulet et le porc, pour Agathe les soupes et les poissons (Bon appétit).

C’est avec stupéfaction et tristesse que l’on mélange tous ces plats cuisinés par des familles, mais qui servent à nourrir énormément de personnes. Le tour dure 2h pieds nus. Cyril tient le coup mais un morceau de route faisant très mal au pied, nous perdons Agathe et les 2 autres volontaires. Le moine de tête se permet même un petit regard moqueur vers mes pieds (Cyril), je lui fais une expression de visage lui disant:

Bah oui on n’a pas l’habitude et là ce ne sont pas des routes lol

Est-ce qu’il a compris tout ça ?

Je ne pense pas mais bon on a bien sourit et puis les fillettes ont été recueillir des paires de tongs dans le camion pour Agathe et les 2 autres volontaires.

Nous rentrons au camp (2h00 dans la benne des camions aller-retour). Je pars rejoindre Agathe dans sa chambre, qui est un peu dépitée mais Adeline une autre volontaire française était déjà là pour lui remonter le moral. On parle un moment puis décidons de faire nos sacs et répartir pour Yangon et changer notre programme.

Sur le retour se sont des nonnes qui nous proposent de nous ramener en ville avec des orphelines qui partent à l’école après l’aumône. Nous leurs offrons nos petites tours Eiffel, elles ne la connaissait pas mais nous leurs expliquons et elles auront un petit souvenir de nous. Elles le méritaient bien après une telle matinée.

Yangon la ville

Arrivée à Yangon, nous trouvons notre hôtel et la vie Birmane en ville.

On retrouve quelques pancake (crêpes) au petit déjeuner.

Avons la joie de faire la découverte de la raquette « taser » pour tuer les moustiques (3000 V !).

Nous avons l’occasion de découvrir les marchés locaux.

Mais aussi l’ancien quartier colonial de la ville.

Petit cadeau, pour la prochaine fois que l’on croise trop de pollution ou de poussière.

Où peut-être pour autre choses.

Nous poursuivons ensuite notre chemin pour Bagan.