Le 31 mai 2019 : Journée plongée pour changer

Plongée N°1 : Sauandarek

Aujourd’hui c’est notre première plongée. Direction le spot de Sauandarek, à peine dans l’eau on voit des tortues en train de dormir, dont une, la plus grosse de notre vie et oui encore une fois. Comme nous sommes actuellement au Pérou, on peut vous confirmer que celle-là, c’était bien la plus grosse de tout le voyage.

Tout de suite, un platax nous passe à côté du masque, ça nous a bien surpris.

On descend plus profond pour voir des bancs de sweet lips (les poissons jaunes ci dessous).

Un mérou céleste.

Des némos.

Des nudibranches (en bleu et jaune, les limaces des mers).

Le puffer fish.

Les bénitiers géants.

Notre amis le poisson coffre.

La langouste tachetée.

Encore un nudibranche (en noir) tacheté de bleu.

Encore un sweet lips.

Le platax toujours avec nous.

Le fameux redtooth !

Et autres poissons !

Et vous savez quoi ? Le platax est encore là, Agathe l’a même surnommé le platax effronté.

Il nous a suivi toute la plongée, il nous passait devant les masques à pas moins de 5cm, il nous a même fait des frayeurs… Les moniteurs de plongée nous ont garanti que les locaux ne les nourrissaient pas, mais bon c’est certainement faux.

On rentre se reposer toute l’après-midi, mais on a également réservé pour notre première plongée de nuit. Nous avons à peine le temps de se reposer qu’il est déjà l’heure de repartir.

Niveau sécurité, ce club été vraiment trop limite. Cette fois-là il nous avait garanti une lampe par personne, après avoir insisté pour plonger avec le patron et pas le stagiaire (qui fumait de la …).

Plongée N°2 : plongée de nuit

On part avec 2 lampes pour 3, ce n’est pas grave, on se la prêtera. On plonge à maximum 12 mètres, on observe ce monde inconnu au repos, on ne le connaissait pas. Tous les poissons dorment ou presque, ils se rentrent dans les coraux ou ils ne restent que leurs queues apparentes.

On rencontre une murène javonaise, et à la toute fin un moon crab (C’est très rare à voir un crabe en plongée de jour).

Plusieurs requins à pointe noir nous ont bien fait peur. Les requins chassent la nuit et on voit bien leurs deux yeux briller. La nuit quand nous les éclairons avec nos torches, les requins pensent que nous somme des proies, alors ils s’approchent assez près, mais ils sont aveuglés par notre lumière. Pour rappel, les requins ne sont pas un danger pour l’homme mais sont très curieux, alors il faut être prudent pour ne pas paraitre pour une proie.

Un requin est même venu droit sur nous à quelques mètres près. Notre moniteur a tapé un bout de métal sur sa bouteille pour le faire partir. De retour au homestay, il nous dira qu’il a aussi eu les chocottes, il nous a raconté qu’il a failli nous abandonner à ce moment-là (petite plaisanterie, moyennement drôle). On espère vraiment que c’était une blague.

Cette plongée fut magnifique même si beaucoup de poissons dormaient, c’est l’occasion de voir un nouveau monde reposant et émerveillant. Avant de finir la plongée, nous avons même eu la chance de croiser les planctons (des sortent de vers luisants).

Le fait amusant avec les plantons, c’est que plus on bouge plus ils s’illuminaient dans l’océan.

Sur le retour en bateau, on découvre ces plantons s’illuminer avec les vagues du bateau. Une très belle expérience à recommencer.

Le 1 juin 2019

C’est le dernier jour où l’on peut plonger avant de repartir de Raja Ampat, alors on ne va pas se priver !

Après avoir insisté pas mal auprès du moniteur, nous voilà parti pour le spot le plus populaire “blue magic”. On nous l’avait interdit avant car trop de courant pour des open water avec 14 plongées en 3 mois … Mais comme notre club est plus que limite, ça ne leurs pose pas de problème et on est assez excité de plonger sur ce spot.

Grosse anecdote !

Cette fois le centre est moins consciencieux, nous y allons avec Rick, un couple de jeune et un vieux anglais. Le “vieux” prend tout son sens, quand il nous dit, qu’il a fait de la plongée pendant 20 ans, il y a 20 ans.

C’est-à-dire, que 2 secondes avant de plonger, il a demandé à quoi servait tous les appareils, le manomètre, comment gonfler le gilet (pour s’équilibrer sous l’eau)… Mais si seulement c’était tout, sous l’eau il a perdu une palme, qu’un autre plongeur lui rapporte, simultanément il découvre qu’il la perdue. En résumé, il a perdu une palme et ne s’en ai pas rendu compte !!!!

Petit rappel du matériel que nous utilisons avec ce centre (depuis 2 plongées déjà et bientôt 2 de plus) :

-Agathe prenait l’octopus (le détendeur de secours, la partie ou on respire en cas de problème avec le premier).

-Toutes nos combinaisons étaient trouées.

– Aucunes combinaisons étaient à la bonne taille : du 5 mm pour Cyril et 2 mm pour Agathe.

-Les palmes n’étaient pas adaptées et Agathe avait les pieds en sang.

-Rick lui, a fait signe que son détendeur fuyait, on lui dit rien de grave, bref au bout de 40 minutes, on est remonté, Rick avait 30 bar, Agathe 120 et moi 90 …

Plongée N° 3 : Blue Magic

Revenons à nos moutons : Avant de plonger, il nous avait dit c’est là (que l’on plonge), comment ça se fait que l’on est nagés 20 minutes à la surface dans le grand bleu ?!

Peut-être ne connaissait-il pas le site le plus connu de Raja Ampat !

Nous avons nagé à contrecourant avec notre matériel de plongée, autant vous dire que nous étions un peu essoufflé avant de réaliser notre plongée (ce qui n’est pas conseillé, car on consomme plus d’air et la plongée va durer moins longtemps). On ressent le manque de professionnalisme.

Outre cette plongée catastrophique en termes de sécurité, elle était magique en terme de … de … de “raie manta océanique !!!”

On en avait 2 ! Une énorme de 7 mètre qui a fait que tourner autour d’un rocher avec une deuxième plus petite.

On est resté les regarder une bonne dizaine de minutes avant de repartir voir les centaines de poissons.

Un wobbegong (requin tapis).

Il y avait aussi des barracudas (photo ci-dessous).

Et pour terminer une nudibranche (limace des mer), en bas de la photo.

On rentre en direction de Kri Island, un moteur nous lâche, ce n’est pas grave il y en a deux. On fait notre pause, sur un morceau de sable en plein cagnard, puis on part pour la deuxième plongée de la journée “Cape kri”.

Plongée N°4 : Cape Kri

Cette fois ci, on réveille les requins, ils dorment tous.

On voit de très près les balistes red tooth, et on comprend d’où viennent leurs noms. Ils ont en effet les dents rouge.

On voit également de très près une langouste tachetée. Et on découvre les napoléons assez craintifs ici. Ci-dessous, un platax.

Un mérou.

2 platax.

Des balistes à dents rouges.

Un mérou.

Des sortes de poissons gobi.

Un mérou.

Un hanwkfish long nose.

On remonte, nous repartons dans notre logement seul hic, le deuxième moteur tombe en panne. Après une lutte acharnée d’une bonne vingtaine de minutes, le bateau redémarre.

Sur le retour, on croisera un banc de dauphins énorme !!!

On déjeune, puis je (Cyril) me motive dans l’après-midi à repartir faire du snorkeling. Je contourne la plage pour aller à l’opposer du courant, je me lance, j’apprécie le récif et quand j’arrive sur le tombant, je tombe sur 3 raies mobulas ! Quel incroyable souvenir, je vous avoue quand même que j’ai nagé très vite, et qu’elles ne m’ont même pas calculé…

Ah oui, j’oubliais, j’ai marché à l’opposé pour profiter du courant, dommage, il a changé de sens !