Quel est ton meilleur souvenir ?

Cyril : Je ne sais que choisir entre cette arrivée sur ces îles, toujours des accueils très chaleureux, la possibilité de parler à tous les locaux. Je garde donc en meilleur souvenir cette ambiance polynésienne, fleur à l’oreille, musiques des îles, la propreté des lieux et cette cuisine autour du poissons !

Agathe : Mon meilleur souvenir, c’est la plongée en Polynésie des coraux aux poissons tropicaux en passant par les dauphins, une raie manta; aux requins. C’était une expérience incroyable. Nous avons eu le privilège de passer pas mal de temps avec les dauphins et nous nous rendons compte à quel point c’est extraordinaire.

Quel est ton endroit favori ?

Cyril : Mon endroit favori difficile à dire car toutes les îles sont bien différentes mais je vous en mets 2 de mes préférés (mais il y en a d’autres !) :

La première Moorea, juste en face de Tahiti mais avec beaucoup moins de monde, des roulottes , les jus de fruits de Rotui, la vue depuis la colline sur Tahiti.

La deuxième est Fakarava, un atoll perdu dans le Pacifique, où les gens vivent encore de la pêche de la famille. Cette île est très reposante et magnifique, des couchers de soleil extraordinaires et des hôtes exceptionnels.   

Agathe : J’ai adoré Fakarava. Il faisait beau, le cadre était idyllique et le principal : nous avions un ponton et une nous étions dans une famille polynésienne. Nous faisions de la plongée, un vrai bonheur. Le rêve quoi !

Et ton repas préféré ?

Cyril : Alors là, réponse trop difficile encore ! Entre le poisson cru au lait de coco, ou bien le mi-cuit d’espadon ou encore le gratin de poisson de l’hôte de Fakarava. Vous l’aurez compris, on se sera vraiment régaler !

Agathe : Le poisson cru en sashimi. Je ne mangeais pas du tout de poisson cru avant la Polynésie. Une fois sur place, difficile de ne pas y gouter, le poisson est tellement bon. Ce fût l’une des plus belle découverte culinaire du tour du monde, le poisson cru. Ci-dessous un espadon mi-cuit.

Qu’est ce qui t’as le plus marqué en Polynésie ?

Cyril : Je dirais la sympathie des gens, « La orana » qui veut dire bonjour, à n’importe qui… Avec l’ambiance que je vous ai parlé plus haut. C’est vraiment pour cela qu’on y retournerai !

Agathe : La gentillesse des Polynésiens et cet aspect contrasté entre la population et le tourisme de luxe. En effet, c‘est assez contrasté entre les paysages de rêves et les violences des locaux entre eux (vol et violences conjugales).

Nous avions été très surpris que le rhumerie de Tahaa se fasse voler 80 kg de vanille ou encore que le restaurant de Rangiroa se soit fait vandaliser. Dans les deux cas, ce sont des minuscules îles où il n’est pas facile de s’échapper sauf par avion et que tout le monde se connait.

A contrario, l’hospitalité polynésienne est très marquée, avec les accueils avec des beaux colliers de fleurs, mais aussi repartir avec des colliers de coquillages.

Quel est ton pire souvenir ?

Cyril : Mon pire souvenir est surtout cette météo qui nous a pourri nos 7 premiers jours. Mais rien de très grave. Et puis ce n’est pas comme si tous les locaux se sont excusés pour cette météo catastrophique qu’ils n’ont jamais vu.

Ah mais non je sais ! Quand on a découvert le chiffre 193, on se demandait ce que cela voulait dire. Et bien nous l’avons vite découvert, c’est le nombre d’essais nucléaires que la France a effectué lors de la seconde guerre mondiale. Vous l’aurez deviné, ça n’a pas fait du bien à la population, ni à la faune et ni à la flore.

Sans oublier que l’on a regardé les informations et qu’en moins de 10 minutes on a appris que les polynésiens sont propriétaires du sol sauf si découverte de richesse (pétrole…). Dans ce cas, la France a le droit d’exiger le droit d’exploitation. De quoi devenir raciste envers les français…

Agathe : Je pense que c’est lorsque j’ai fait ma première plongée à Fakarava. J’ai eu l’ivresse des profondeurs, avec cette sensation très étrange d’être entre le sommeil et l’éveil à 30m de profondeur. J’ai vraiment eu peur, et demandé à remonter et le moniteur m’a dit non car c’était trop dangereux. La plongée c’est quand même bien passé.

Quelle a été ta plus grosse frayeur ?

Cyril : Et bien c’est notre meilleure plongée, la dernière ! Ces dizaines de requins, où l’on voit bien leurs rétines nous regarder, où il vous passe juste derrière la tête, ou ils viennent jusqu’à taper la Go pro. Que de sensations forte !

Agathe : C’est peut être la plongée de Tahiti cette fois, en voyant le requin citron. Je le trouvais ultra impressionnant, j’étais à la fois fascinée et terrifiée, une sensation très étrange et surtout pendant la plongée, j’avais très peur de voir le requin tigre (on était venu pour ça) mais le requin citron me suffisait au niveau des sensations.

Une anecdote en Polynésie ?

Cyril : Allez c’est parti pour la rhumerie de Huahine. Le mec est tellement généreux qu’il nous sert toutes les liqueurs, de quoi repartir complètement saoul et juste devant, la gendarmerie à 20 mètre de chez eux !

Agathe : Une petite anecdote culturelle qui m’a marquée. Les femmes doivent accoucher à Tahiti. Du coup les femmes des îles doivent prendre l’avion pour arriver à Tahiti 1 mois avant terme. Ensuite elle récupère le placenta, reprenne l’avion avec et le plante dans leur jardin avec un arbre fruitier (souvent le Uru). Cet arbre deviendra celui de l’enfant.

Un conseil pour les futurs aventuriers en Polynésie ?

Cyril : Ici tout se prévoit à l’avance, surtout pour les passes avions. Le vendredi nous pouvions faire le trajet que nous voulions, nous avons juste attendu le lundi pour faire le virement sur notre compte bancaire. Le lundi notre trajet n’était plus disponible (1 mois à l’avance) … Les logements, réservez-les au plus vite, les moins cher partent vite et après la négociation est très difficile.

Mais pour nous c’est un passage obligatoire, afin de découvrir ces merveilles du monde, même si ce voyage est assez cher, en se limitant un chouilla, c’est abordable. Il parait que la nouvelle compagnie French Bee propose de joli tarif maintenant.

Agathe : Un petit conseil et pas des moindre … Réserver ! Les plongées, les logements … Tout est vite complet en haute saison et les logements bon marcher partent extrêmement vite. Sinon prenez des lycras pour le snorkeling et plongez sans modération ! En plus, prévoyez un budget conséquent !