Le 2ème volontariat
Aujourd’hui, nous prenons un bus assez tôt le matin. Nous partons au milieu de la jungle amazonienne dans le milieu du pays. Le but est de partir 15 jours faire un volontariat pour s’occuper des animaux. Nous avons une bonne journée de bus, en plein cagnard sans fenêtre, sans clim. On crève de chaud, c’est un trajet super long, jusqu’à la ville de Cochabamba. Il y a même des petites fêtes en plein milieu de la route.
Ensuite nous devons trouver un mini bus à partager pour aller dans le village perdu de Tunari, nous arrivons vers 20h00.
L’accueil est assez froid, on nous présente l’endroit où l’on peut manger, puis on nous emmène au dortoir. Le lieu est très étrange, des lits digne des restes de la guerre, des insectes partout et surtout sur le lit de préférence. Du coté sanitaire, il n’y a pas plus sale, on est quand même un peu habitué à des endroits merdique mais bon ce n’est pas très accueillant surtout pour venir bosser 15 jours. On passe la nuit séparé car il fait 35°C la nuit, sans ventilateur ni moustiquaire.
Le matin, on part au petit déjeuner, on retrouve quelques volontaires. Les volontaires sont plus ou moins contents. On nous présente ensuite le parc. Il y a différente zone avec beaucoup de singes, une zone avec des oiseaux. La directrice nous attribut un parc chacun mais on ne sait pas vraiment ce qui nous attends. Si l’on veut rester plus, c’est le moment de payé les 300$ par personnes pour 15 jours. On s’échappe pour réfléchir, Cyril n’a pas vraiment envie mais se force parce que j’ai (Agathe) trop envie de voir les animaux de près.
On paie, on se sépare, Cyril part dans le parc des singes capucins, plus ou moins en liberté. Agathe part dans le parc des singes capucins en cage car ils sont trop agressifs.
Les horaires sont du 7h 18h, on fait la connaissance des soigneurs. Des jeunes qui font des stages de 3 à 6 mois dans les parcs animaliers.
Pour Cyril, l’après-midi se passe plutôt bien, il doit aider une nana à porter de la nourriture à un parc avec des spiders monky, des singes araignées qui ont des bras super grand. On transpire beaucoup, le chemin est dans la jungle et ce n’est vraiment pas très évident. On arrive au site, les singes sont plus ou moins en liberté c’est-à-dire accrocher à une ligne comme à l’accrobranche. Les soigneurs les changent de lignes quand les singes ou le soigneur ont envie. J’ai (Cyril) été très chanceux de pouvoir être aller là-bas et que la soigneuse me permette de rester un petit moment afin de les observer, car en théorie je n’avais pas le droit.
De retour, je (Cyril) retrouve Agathe un peu dégouté, je la rassure. Oui mais ici on fait que préparer la nourriture et passer le balais. C’est bien évidement le travail des soigneurs débutant mais, « Est-ce que l’on vient pour payer pour bosser 50h par semaine et qu’il n’y est pas grand-chose d’agréable ? ».
Cyril :
Après, je pars m’occuper des singes capucins de mon parc. Je vie une expérience incroyable que je raconterai à Agathe qu’après être reparti. J’ai pu décrocher certain singe de la ligne d’accrobranche, porter le singe sur l’épaule où il me faisait les poux dans les cheveux avant de les remettre en cage. C’était super cool, un moment très émouvant!
Mais pour ce moment agréable tous les gens du bureau viennent pour déplacer les singes. Oui c’est la meilleur partie, par contre 5 minutes plus tard, pour passer le balais, y’a plus personnes. Assez bizarre les personnes dans ce monde animalier. Pour information, il nous était interdit de prendre la moindre photo pendant ce séjour.
Du côté d’Agathe, elle ne peut même pas s’approcher des cages, sa soigneuse n’a même pas voulu qu’Agathe donne un plateau repas au singe (c’est l’autre partie cool du métier). Agathe est juste restée dans la cuisine, à nettoyer les déchets sous les cages des singes.
Un singe n’a pas aimé qu’Agathe s’approche de trop près de la cage, il a sauvagement sauté à l’autre bout de la cage pour tenter de griffer Agathe. Vous imaginez dans quel état j’ai retrouvé Agathe ?!
Je la rassure, on ne peut pas changer de parcs (elle doit rester avec les singes agressifs).
On finit le coup de balais dans la cuisine, et là le soigneur arrive. Il nous dit « vous passez le coup de balais et c’est fini », « bas c’est-à-dire qu’on vient de le faire donc on sait que vous adorez le balais mais là on pense que ça suffit ».
Bilan à 18h, Agathe veut partir, j’ai (Cyril) très bien compris qu’on ne pouvait pas négocier. On réfléchit et on en vient vite à notre conclusion.
De toute façon, le but du parc sur le papier est de réinsérer des animaux maltraité par l’homme dans la nature. Dans les faits, c’est plus un « parc de retraite » pour ces animaux car une fois domestiqué, il est impossible de les relâcher dans la nature (perte d’autonomie et instinct animal)
On a donc fait donc 18h de trajet, 9h de volontariat, pour se dire que l’on préfère faire autre chose de notre temps plutôt que de passer 15 jours à passer le balai pour une maison de retraite pour animaux.
On part tenter de récupérer notre argent donné à 10h, on repart qu’avec la moitié après 1h de négociation… Tant pis ça fera un don pour la nourriture du moins on espère que l’argent servira à cette cause.
On reste la nuit et on refait le trajet inverse le lendemain. C’est parti pour un mini-van tôt le matin qui tombe en panne 3 fois.
On arrive à Cochabamba, on hésite de partir à Sucré où l’on n’a pas pu aller à cause des grèves, ou alors, repartir à La Paz, dans les deux cas c’est 16h de bus.
Sauf que dans un cas, c’est en direction de la suite de notre périple, alors que dans l’autre ça voudra dire 24h de bus en plus. Cyril en a extrêmement marre de ces trajets en bus, on repart pour La Paz au grand désespoir d’Agathe.
On part vers 15h pour ce trajet, l’après-midi on crève de chaud, Agathe veut parler mais moi je suis HS, j’essaie juste de dormir, il doit faire 40°C dans le bus si ce n’est pas plus. On se fâche, quand un homme monte avec une glacière dans le bus, d’habitude on ne prend jamais rien. Mais là on craque on prend des glaces à l’eau (ou sirop plutôt), ça nous rafraichit et nous fait tellement du bien qu’on en reprend une deuxième.
On arrive vers 23h, où l’on retourne à notre premier hôtel.
Le lendemain journée réorganisation, tout en profitant des bonnes adresses que l’on à découvert la dernière fois.
Nous élaborons le plan pour partir à un autre endroit dans la jungle largement différente.
C’est parti pour Rurrenbaqué ! On part à 14h, on arrive le lendemain à 6h.
Durant ce trajet on a l’occasion de faire une pause méga stylé ou l’on prend le temps de manger dans un bouiboui. On trouve un jus d’orange frais et même un morceau de chocolat (très bizarre).
La suite dans la Jungle !
PS: Après presque un an d’abadon de notre blog, on va essayer de le reprendre un peu en main. Nous n’avions pas du tout envie d’écrire cet article qui fait parti de nos mauvais souvenirs. Mais bon, il fait parti de notre voyage et nous voulions faire ce blog chronologiquement.
1 commentaire
Moi je suis aussi contente de voir aussi un autre aspect de ce tour du monde. Un mauvais moments mais que je trouve intéressant d’avoir partager aussi ! Alors tenez bon et reprenez le goût, on a hâte de voir de nouvelles photos et de nouvelles anecdotes 😋😋 😘😘
24 octobre 2021 at 15 h 03 min